Historique

Le Jardin Méditerranéen créé en 1986 par l'association C.A.D.E. se niche sous la tour médiévale (Carolingienne) du village de Roquebrun.

 

Le Jardin prend naissance sur des terrasses exposées plein sud, protégées de la Tramontane par les orgues dolomitiques (qui captent la chaleur la journée et la restituent la nuit), terrasses conférant à Roquebrun l'appellation de "La Nice de l'Hérault".

 

Sur le site vous découvrirez la plus importante collection de plantes extraordinaires du département de l'hérault. Succulentes, Cactées... plantes exotiques qui se développent grâce à la passion de quelques jardiniers.

 

Un sentier botanique représente la flore locale; il est complété par une collection de mimosas et un verger méditerannéen.

Le Jardin Méditerranéen de Roquebrun se trouve en état d'aménagement et de développement permanent: ce n'est pas une œuvre terminée... À ce jour, plus de 4000 tonnes de matériaux, transportées sur le site à dos d'ânes et d'hommes, permettent à plus de 4000 plantes (environs 350 espèces) de s'y développer.

 

La volonté d'accroître la richesse botanique du Jardin nous amène à offrir d'années en années une collection de plantes plus importante.

 

Enfin le Jardin contribue à participer à la conservation et à la présentation d'espèces rares. Il offre aux visiteurs une approche écologique ainsi que des perspectives de découvertes botaniques.

Roquebrun a toujours attiré les hommes, par son climat et sa position stratégique au confluent des vallées de l’Orb et de Laurenque. Des vestiges d’habitats humains datant du 4e millénaire avant J.C. ont été trouvés, les Celtes ont marqué leur présence 2000 ans avant J.C.

 

Les Romains, un siècle avant notre ère, ont installé ici un « castrum », place forte qui contribua à la protection de la Voie Narbonnaise et au développement de la province. Des vestiges romains, surtout des sépultures, ont été trouvés en amont de Roquebrun et aux abords de St André où devait stationner une garnison et se situer une villa, grande propriété agricole. 

Puis ce furent les invasions barbares et sarrasines  (370 – 700 après J.C.). 

 

Au 9e siècle, pour se protéger des invasions barbares pouvant venir du sud, les rois carolingiens construisirent des châteaux forts le long de la Montagne Noire. C’est de cette époque, vers l’an 900, que date le château de Roquebrun dont il ne reste qu’un vestige, la tour. Ce château a appartenu, successivement, aux vicomtes de Béziers et de Toulouse. 

Il se crée, autour du château, un hameau habité par les serviteurs du châtelain lesquels, en cas de guerre, devenaient ses hommes d’armes et pouvaient, en cas d’attaque, se mettre à l’abri derrière les murs du château. Peu à peu la sécurité attira les habitants hors de la première enceinte et le hameau se développa, les murailles s’élargirent. Il reste peu de vestiges des murailles: la tour à l’entrée de l’ancien presbytère et deux portes situées rue du Barry. 

De l’an 1000 jusqu’à l’époque cathare (13e siècle), le château fut habité par un seigneur. Le dernier d’entre eux, Bernard de Roquebrun, aurait été vaincu par les croisés de Simon de Montfort qui s’emparèrent du château. 

Le village fut ensuite administré par le régime royal et ses consuls. Une grande bâtisse, adossée à l’église, a abrité le corps des consuls (photo ci-contre).

 

Au cours des siècles, à l’abri de son château, Roquebrun s’est développé en exploitant ses nombreuses richesses: la vigne, les oliviers, le marbre et les fibres textiles (soie, genêt…).

 

Avant la construction des ponts (fin du 19e siècle), le passage de la rivière, à Roquebrun comme à Ceps, se faisait par une barque. De cette vie active du village il nous reste un pressoir, des moulins et des fours communaux.

 

Aux 19e et 20e siècles, Roquebrun se consacra principalement à l’exploitation de la vigne. La construction d’une cave coopérative et le tourisme permettent aujourd’hui de faire connaître et reconnaître notre village pour son vin et son soleil.